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ALTAÏR |
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ALTAÏR
compte aujourd’hui 400 membres, dont une majorité d’enseignants, participant
régulièrement aux exposés-discussions proposés par Altaïr
depuis sa création en 1990. La première partie de l’exposé consiste en une
présentation générale par le conférencier du sujet qu’il a choisi de traiter
(exemples : Numération
et calcul en Egypte, La formation des scribes en
Mésopotamie, La place de Rome dans l’histoire des sciences, La résolution des
équations par tableaux d’Aryabhata à Viète, De l’alchimie arabe à la chimie : un ultime
témoignage, Newton et la genèse des développements en série, Une relecture du
mémoire de Galois sur les équations, etc.), toujours illustrée d’extraits de textes, avec leur traduction
si nécessaire. Ces textes sont disponibles à partir de notre site et chaque
enseignant peut, s’il le désire, les exploiter dans ses propres cours. Les
membres d’Altaïr cherchent souvent de l’information
sur l’histoire de la discipline qu’ils enseignent, généralement pour leur
culture personnelle, selon leur propre aveu. Mais cette information modifiera
la perception qu’ils en ont et les amènera peut-être à donner à leur propre
enseignement une perspective historique, qui intéressera à leur tour les élèves.
C’est là le credo d’Altaïr dans le domaine
pédagogique : l’histoire est une source de compréhension et de
motivation dans l’étude des sciences et mieux les professeurs seront informés
dans ce domaine, mieux ils intéresseront leurs élèves. Au
chapitre international, citons le Colloque D’Imhotep à Copernic, auquel ont participé des historiens des sciences français (Guy
Mazars) et danois (Jens Høyrup, Kristian-Peder Moesgaard). Les Actes ont été édités chez Peeters (Louvain) en 1992. C’est à la suite du
succès de ce colloque qu’est née l’idée de créer Altaïr. Citons encore la collaboration d’Altaïr avec le Groupe de contact FNRS
‘Histoire comparée des sciences’, qui a organisé des journées d’études auxquelles ont participé des
spécialistes provenant d’institutions françaises : G.Mazars
(Université de Strasbourg) et J.Ritter (Université
de Paris VIII) pour Quelques
aspects de l’histoire de l’algèbre en 1991, J.Celeyrette et E.Mazet (Université de Lille III) pour Philosophie et mathématiques dans la
Grèce antique et au Moyen-âge en 1994, K.Chemla (CNRS) pour Histoire de la dualité en mathématiques en 2001, P.S.Filliozat
(Institut) et F.Patte (Université de Paris V) pour Les sciences de l’Inde en 2002. La journée Mathématiques
et instruments de mesure dans l’Egypte ancienne en 1993 était intégralement assurée
par des enseignants détachés dans les IREM
(Instituts de Recherche sur l’Enseignement des Mathématiques) : D.Austin et D.Berthe (Calais), M.Guillemot (Toulouse) et N.Mahammed
(Lille). D’autres collaborations sont venues d’Allemagne : C.Leitz pour Les textes astronomiques égyptiens en 1992 ; d’Espagne et des Pays-Bas : M.Aguiar
Aguilar (Tenerife) et P.Vander
Krogt (Utrecht) pour Des traditions cartographiques en 1994 ; de Suisse : P.Mudry (Lausanne) pour Classifications en zoologie, de l’Antiquité à la Renaissance en 1997 ; des Pays-Bas et de
France : H.J.M.Bos (Utrecht), J.P.Le Goff (Caen) et F.Métin
(Dijon) pour Simon Stévin et l’émergence de la nouvelle science en 2004 ; d’Italie : A.Romano (Florence) pour Henri Bosmans,
l’histoire et l’historiographie des sciences dans la Compagnie de Jésus en 2006. Altaïr a aussi organisé des cours et séminaires
d’histoire des mathématiques : en février-mars 1993, un cours de 16h. de
E.Mazet (Lille), sur Les Eléments
d’Euclide, et en
février-mars 2003, un cours de 16 h. de A.Djebbar
(Lille), sur Les
mathématiques arabes entre l’Orient, le Maghreb et l’Espagne. Ces deux cours ont été organisés en
collaboration avec l’Université de Mons-Hainaut. Enfin, J.Ritter
(Paris VIII) a fait trois exposés en février 1998 dans le cadre d’un
séminaire organisé avec l’aide du Programme Socratès de la Commission européenne. |